De récents travaux en neurosciences apportent un éclairage nouveau sur le développement du cerveau de l'enfant : ils mettent en lumière l'importance du rôle des réflexes archaïques dans la constitution physiologique, émotionnelle et cognitive du cerveau et du système nerveux. Les techniques d'intégration de ces réflexes permettent de contribuer significativement à la diminution de certains troubles. 

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QUE SONT LES REFLEXES ARCHAIQUES ?

Les réflexes archaïques (aussi appelés primitifs ou néonataux) sont des mouvements automatiques, involontaires et stéréotypés. Les premiers réflexes archaïques apparaissent durant le premier trimestre de la grossesse, les derniers durant les premiers mois de vie. 

A QUOI SERVENT-ILS ?

Leur rôle est capital : la survie. 

Les réflexes archaïques interviennent dès le début de la vie : la grossesse, l'accouchement, l'allaitement, le développement du tonus postural, les déplacements. Ils constituent les échafaudages grâce auxquels les étapes du développement neurosensoriel et moteur de l'enfant peuvent être franchises avec succès les unes après les autres. 

DANS QUEL CAS SONT-ILS PROBLEMATIQUES ?

Les réflexes archaïques ont vocation à "disparaître" (inhibés) au cours des premières années dse vie pour céder la place à de nouvelles acquisitions motrices qui vont permettre à l'enfant d'interagir de manière de plus en plus consciente avec son environnement. 

Lorsqu'un réflexe ne va pas jusqu'au bout de son cycle, il reste actif et pèse sur les étapes suivantes du développement de l'enfant. 

Cette persistance empêche l'enfant d'acquérir la totalité des connexions neuronales - donc, des moyens physiques - qui lui sont nécessaires pour être à l'aise dans ses apprentissages (moteurs, émotionnels, sociaux, cognitifs), d'où ses difficultés scolaires et/ou comportementales. 

QUEL EST L'IMPACT SUR LE DEVELOPPEMENT DE L'ENFANT?

Les conséquences possibles sont variées et peuvent impacter plusieurs domaines : 

• La posture : hypotonie, tensions,...

• La motricité : difficultés de coordination, difficultés oculomotrices...

• La sensorialité : hypersensibilité (5 sens), oralité...

• Les émotions : difficulté à gérer ses émotions, hypersensibilité, sécurité intérieure...

• Le comportement : comportement inadapté, impulsivité, agitation, manque d'autonomie...

• Le langage : retard de langage, articulation, placement de la langue, dysphasie...

• Les apprentissages : troubles dys, TDA(H), concentration, lecture, écriture, mathématiques, mémoire, automatisation...